Selon l’Ademe, l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix électrique à hauteur de 85 % à l’horizon 2050 permettrait de faire baisser le prix de l’électricité.
Conclusions de l’étude
L’étude de l’Ademe intitulée « Trajectoires d’évolution du mix électrique 2020-2060 » présente les résultats d’une optimisation économique de l’évolution des différentes filières de production d’électricité, dont les énergies renouvelables, tout en veillant à une parfait équilibre horaire entre l’offre et la demande.
Quelque éléments clés de l’étude:
- L’optimisation économique du mix électrique conduit à une part d’énergies renouvelables de 85 % d’ici 2050 et de plus de 95 % en 2060.
- Le développement de la filière nucléaire de nouvelle génération (EPR) n’est pas compétitif.
- L’augmentation de la part des énergies renouvelables réduit le prix total de l’électricité, en dépit de l’augmentation prévisible des énergies fossiles et du CO2.
- Le prolongement d’une partie du parc de production nucléaire conjugué avec l’objectif de 50 % en 2035 permet d’assurer une transition efficiente en termes économique et climatique.
- Le mix électrique offre des opportunités économiques d’une décarbonatation significative.
- La réduction de la part du nucléaire permet d’assurer le développement des énergies renouvelables sans aides financières.
Pour mémoire, ces conclusions sont judicieusement mises en relation avec les objectifs ambitieux portés depuis fin novembre par la France:
- la place importante de l’électricité dans l’évolution du mix énergétique, en tant que vecteur de décarbonation ;
- la réduction de la part du nucléaire dans le mix électrique à 50% à l’horizon 2035 ;
- l’augmentation de la part des énergies renouvelables (EnR) dans le mix électrique pour atteindre entre 36,5% et 40% à l’horizon 2030.